Les relations sociales restylées « agressives »

Avec le démarrage de la production de la Yaris restylée dont la presse a fait grand bruit, les conditions de travail particulièrement dures s'aggravent encore. Et sur les 500 intérims dont Toyota s'était servi pour se faire une pub de « l'entreprise qui crée des emplois », certains sont déjà en fin de contrat, d'autres partent d'eux-mêmes ne supportant pas ces conditions de travail démentes. Beaucoup d'ouvriers disent « On ne va pas tenir, ça ne peut pas durer ! »

Depuis le début de l'année, la direction fait pleuvoir des sanctions sur les militants CGT, une déléguée était même menacée de licenciement. Le fondateur et secrétaire du syndicat CGT est lui-même visé par des sanctions pouvant aller jusqu'au licenciement alors qu'il ne faisait qu'exercer son activité syndicale.

Les syndicats de cadres dénonçaient eux aussi la « gestion "militaire" des hommes », ainsi que les multiples pressions et humiliations subies par l'encadrement.

Avec la mobilisation militante de la CGT dans le valenciennois autour de Toyota et la prise de position des responsables régionaux et nationaux de la CGT pour exiger la fin des pratiques antisyndicales à Toyota, la direction a fait un pas en arrière en se gardant de mettre certaines sanctions prévues et elle reçoit lundi 7 juillet le secrétaire de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie.

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