MyFerryLink : Les salariés pris dans les tenailles de la concurrence capitaliste26/05/20142014Brèves/static/common/img/contenu-min.jpg

Brève

MyFerryLink

Les salariés pris dans les tenailles de la concurrence capitaliste

L'Autorité britannique de la concurrence (CMA) confirmerait son interdiction d'accoster à Douvres, pour la fin 2014, des bateaux de la scop MyFerryLink, risquant de priver de travail ses 600 salariés.

Pour la CMA, le poids de l'ensemble Eurotunnel-MyFerryLink serait trop important, argument qui va bien sûr dans le sens des intérêts des compagnies concurrentes P&O et LD Lines...

Mais qui sont les premiers responsables, sinon le gouvernement UMP, avec la complicité du PS, qui ont laissé la SNCF saborder SeaFrance en 2012 ? Ils ont ensuite donné la possibilité à Eurotunnel de racheter les bateaux bien en dessous de leur valeur, ne laissant aux salariés le choix qu'entre le chômage et la création d'une coopérative ouvrière qui se retrouve maintenant dans la tourmente capitaliste.

Ce n'est pas aux travailleurs de faire les frais de la concurrence, si MyFerryLink ne peut plus fonctionner, l'État français et Eurotunnel doivent payer pour qu'aucun salarié ne se retrouve au chômage.

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