Les travailleurs n’ont pas à choisir à quelle sauce les capitalistes veulent les manger

Depuis des mois, les actionnaires de la famille Durand-Ibled veulent vendre une partie de leurs actions. Après avoir été en concurrence avec d'autres investisseurs, après avoir eu l'exclusivité du rachat, HIG, un fonds d'investissement américain, a rompu les négociations.

Et voilà la presse locale, des élus, des syndicats qui reprennent leurs commentaires du feuilleton financier du rachat, attribuant des bons points aux uns ou aux autres. En septembre déjà, il y avait eu une campagne médiatique en faveur d'un autre investisseur, PHP, qui promettait de moins licencier, de plus investir, de maintenir voire d'augmenter la production sur le site d'Arques. Ces promesses passées, comme celles à venir, n'engagent que ceux qui y croient.

Les fonds d'investissements qu'ils se nomment HIG ou PHP, les actionnaires de la famille Durand-Ibled ne pensent qu'à une chose : leurs profits et pour cela ils sont prêts à licencier, restructurer, aggraver les conditions de travail, délocaliser, etc.

Les travailleurs de l'usine d'Arques ne doivent se faire aucune illusion, sur aucun capitaliste.

Pour les travailleurs, une seule chose importe : la défense de leurs intérêts, de leur emploi et de leur salaire. Et pour cela, ils doivent compter uniquement sur leurs forces et leur capacité à se mobiliser collectivement.