La quasi-totalité des éboueurs de la métropole stéphanoise est en grève, et pour au moins une semaine, depuis lundi 7 avril. Sous prétexte de redéployer des travailleurs sur la collecte de biodéchets, les tournées pour les ordures ménagères sont passées de trois à deux par semaine, avec moins de monde et pas plus de conteneurs.

Du coup, les bacs débordent et les éboueurs doivent de plus en plus ramasser des déchets à la main.

Plusieurs ont déjà eu des accidents : piqûre de seringue, tendinites des épaules, etc.

Les grévistes réclament au minimum une augmentation de la prime de pénibilité, et surtout des solutions pour régler le problème. Comme dit l’un d’entre eux : « Qu’ils se débrouillent », mais pas question de se briser le dos pour leurs petites économies.