Études supérieures : de plus en plus chères11/09/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/09/une_2928-c.jpg.445x577_q85_box-0%2C7%2C1262%2C1644_crop_detail.jpg

Leur société

Études supérieures : de plus en plus chères

Selon une étude de la Fage, une organisation étudiante, le coût de la rentrée scolaire pour les étudiants non boursiers ne vivant plus chez leurs parents s’élèverait en moyenne à 3 157 euros, soit une hausse de 2,8 % par rapport à l’an dernier.

Tous les postes de dépenses sont touchés par une augmentation : les frais d’inscription en université ont connu 2,9 % de hausse, passant à 175 euros par an en licence et à 250 euros en master. De plus, les étudiants doivent s’équiper de matériel pédagogique tel que papeterie, manuels, logiciels spécifiques, etc., tous ces produits ayant été touchés par l’inflation. Certaines formations nécessitent en outre de faire l’achat de matériel spécialisé, telles par exemple les formations de santé (+ 17 % cette année) ou sportives (+ 6 %).

Les loyers absorbent jusqu’à la moitié du budget étudiant. Ils ont augmenté de 16 % en moyenne dans le secteur libre, ce qui n’empêche pas beaucoup de logements d’être insalubres, y compris ceux en cités universitaires gérées par le Crous : mal isolés, mal entretenus, voire, pour le secteur privé, loués alors qu’ils ont moins des 9 m² imposés par la loi.

Mises bout à bout, toutes ces augmentations de prix amènent les étudiants à se restreindre sur la nourriture, obligés de se priver de plusieurs repas par semaine ou de faire appel aux banques alimentaires.

C’est dans les universités, les instituts et autres établissements que se forment les futurs enseignants, techniciens et ingénieurs, soignants, etc., se préparant tous à exercer des métiers utiles à la population. Ils auraient légitimement droit à une éducation gratuite, tout comme l’ont en principe les écoliers.

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