Au 1^er avril, le prix du gaz, fixé par la Commission de régulation de l’énergie (CRE), a augmenté à nouveau de 2,27 %. Depuis la fin des tarifs réglementés du gaz en juin 2023, cette commission publie chaque mois un prix repère de vente pour le gaz naturel, qui sert de référence à la plupart des opérateurs.

Hormis le cas d’une souscription à prix fixe, mais souvent à tarif plus élevé, les contrats sont généralement indexés sur ce repère. La CRE justifie la nouvelle hausse par la situation géopolitique mondiale et la hausse du prix du pétrole. Mais cela cache les bénéfices gigantesques réalisés par les grands groupes de l’énergie dont la concurrence n’est qu’apparente. Il y a cinq ans, une famille de trois personnes vivant dans un logement de 90 mètres carrés et se chauffant au gaz payait en moyenne 95 euros par mois, abonnement compris. La même facture s’élève aujourd’hui à 166 euros et va encore prendre trois euros au 1^er avril.

De plus, en août prochain, la TVA va passer de 5,5 % à 20 % sur le prix des abonnements gaz, en application du budget 2025. Cela alourdira encore la facture.

Ce racket ne cessera que lorsque les travailleurs contesteront la dictature des grands groupes… avec la plus grande énergie.